Notre petite présentation

[Grégory]

Salut tout le monde,

Je m’appelle Grégory, et je fais partie d’un collectif en cours de constitution, basé dans un petit village de l’Indre. Notre ambition est de créer un atelier d’artisanat – tournage sur bois, quelques fabrications simples en métal et poterie – mais surtout un lieu ouvert : on y accueillera aussi des stages, des ateliers partagés, des élèves en réinsertion, tout ça dans une démarche collective et assez expérimentale. L’idée est vraiment de mêler l’utile au social, le faire ensemble, avec un fonctionnement coopératif et local.

On a déjà quelques soutiens (Mairie, AMAP locale…) et des bénévoles motivés, mais on cherche surtout à structurer tout ça sur le long terme : trouver une structure juridique adaptée, installer un lieu, penser à comment gérer les frais, les responsabilités, la communication. On en est à discuter entre association avec volet économique ou SCIC, ou mix des deux.

Sur le plan matériel, on a accès à un petit hangar agricole désaffecté, un bâtiment pas isolé, qu’on va réparer collectivement. L’autoconstruction sera au coeur, on va mutualiser les savoir-faire (maçonnerie en pierre, bricolage, bois, outillage). Le but : que ce soit un vrai chantier participatif, un espace nourricier pour les gens et pour le projet.

On cherche à rencontrer des structures similaires – que ce soit des tiers‑lieux ruraux, des ateliers partagés, des groupes d’auto‑construction – pour échanger sur ce qui a marché ou non, sur la gestion collective, la gouvernance, la façon d’interagir avec la collectivité. Et bien sûr, si certains ont déjà monté un projet qui mêle structure collective et activité artisanale, j’aimerais beaucoup lire vos témoignages : comment vous avez préparé le montage, trouvé l’équilibre entre aspects techniques, administratifs, humains ? Ce qui a été simple ou compliqué au début ? Vos bons coups, vos pièges ?

Ça fait vraiment plaisir de découvrir cet espace d’échanges – merci d’avance pour les premiers partages que vous pourrez m’apporter !
À très vite,
Grégory